Nous entamons un grand domaine. 

L' équipement en randonnée est particulièrement difficile à choisir du fait du très grand nombre d'articles et du grand nombre d'acteurs. La randonnée a tellement pris d'ampleur de nos jours que beaucoup de marques veulent leur part du gâteau.

Cette concurrence permet d'avoir une gamme de prix à partir de 30 à plus de 300 euros, par exemple, pour des chaussures de randonnée premier prix waterproof en MID (tige moyenne) chez Décathlon aux grandes marques spécialisé de la dicipline.

Pourquoi une telle disparité dans les prix ?

Comment choisir parmi les marques ?

Comment choisir selon les différents matériaux ? 

 

[Les chaussures]

Personnellement, l'équipement primordial en randonnée. Il en existe de toutes sortes, en passant de la sandale de marche à la chaussure d'alpiniste.

Le site étant dédié aux débutants, je n'aborderai que les chaussures de randonnée et grande randonnée (appelé aussi trek). Bien-sur, je vais certainement pas vous pousser à faire du trek surtout au début.

Toutefois, je suis bien obligé de vous en parler car certaines chaussures sont conçu soit pour la randonnée, soit pour le trek ou pour les deux.

 

En premier lieu, la sandale pour la randonnée est à bannir du moins pour les débutants et sur les pistes rocheux et montagnard. Certaines personnes ne randonnent qu'avec mais attention, elle ne maintient pas le pied, en cas d'intemperies vous serrez immédiatement mouillé, votre pied n'est pas à l'abris de projections de pierres, sans parler de cailloux et morceaux de bois qui peuvent rentrer dedans et vous blesser. Toutefois des personnes ne jure que par les sandales. Il faut avoir l'habitude de marcher avec et donc je la déconseille vivement pour les débutants.

 

Trois styles de chaussures se dessinent :

 

1- chaussures à tige basse

2- chaussures à tige moyenne (mid)

3- chaussures à tige haute.

 

1- chaussures à tige basse

C'est une chaussure basse qui n'englobe pas la cheville. Elles sont moins chère comparativement, mais tout aussi technique que les autres. Elles sont aussi beaucoup moins lourdes. Elles conviennent plus, à mon sens, à des marches sur terrains plats et petits dénivelés. Ce profil est également à  bannir si vous porter une charge très lourd. Par contre si vous avez des problèmes de chevilles et de genoux, il est préférable de passer à des tiges moyennes ou hautes. Les chaussures basses ne sont pas conseillées également au débutants, aux enfants et ados et aux séniors.

 

2- chaussures  tige moyenne

C'est une chaussure qui prend en partie la cheville en la stabilisant mais en lui laissant tout de même un peu de liberté. Une chaussure polyvalente convenant à la rando et au trek permétant de faire de la montagne.

 

3- chaussures à tige haute

Elle englobe la totalité de la cheville. Conçu pour la montagne, voir l'alpinisme grace à son extraordinaire maintient du pied.

chaussure à tige basse Quechua (Décathlon)
chaussure à tige basse Quechua (Décathlon)
Chaussure à tige moyenne Millet
Chaussure à tige moyenne Millet
chaussure à tige haute Lowa
chaussure à tige haute Lowa

Une fois que vous avez sélectionné votre type de chaussure (tige basse, moyenne ou haute), vous allez devoir choisir la qualité des produits utilisés (performance de la chaussure) ce qui va en découler son prix.

Malheureusement, souvant pour des raisons financières bien compréhensives, on regarde le prix avant puis vient la qualité de la chaussure.

 

 

[Décryptage d'une chaussure]



1 - La semelle

2 - La semelle intermédiaire

3 - La tige

4 - Le revêtement

5 - Le laçage

6 - Le pare-pierres

7 - La languette


1 - La semelle


La forme d'une semelle et du talon peut-être étroite ou large et n'auront pas la même utilité. Une semelle étroite sera plus techniques tandis qu'une semelle plus large et un talon arrondi permettront d'être plus confortable. La semelle sera plus souple et le talon facilitera le déroulé du pied. De plus, étant plus large vous aurez une plus grande stabilité. Ce qui va également définir une bonne stabilité et acrroche sur les différents revêtements sont la gomme et les crampons utilisés.

Selon la gomme utilisé, plus ou moins tendre,

la semelle va être souple ou dure. Une structure dure permet plus de technicité  lors de passage difficile et de maintien du pied au détrimant du dynamique mais a une usure plus lente. Une structure souple permet quand à elle, à plus de stabilité et convient plus à des randonneurs dynamiques et aux marcheurs débutants. Par sa souplesse la chaussure est beaucoup plus stable mais la semelle se désagrége aussi beaucoup plus vite.

Toute les grandes marques utilisent des revêtements plus ou moins efficace comme le Crosscontact, Vibram, Contagrip... ou se sont associés à de grandes marques de pneus comme Michelin ou Continental (Merrell, Salomon, Addidas...) gache d'accroche. 

Mais la gomme ne suffit pas non plus. Pour cela, vous retrouvé les cranpons qui par leur tailles et la disposition sur la chaussures va permettre une bonne au mauvaise accroche.

semelle contagrip chaussure Salomon
semelle contagrip chaussure Salomon
Semelle Vibram chaussure Merrell
Semelle Vibram chaussure Merrell
Semelle crosscontact chaussure Quechua
Semelle crosscontact chaussure Quechua
Semelle Continental Chaussure Addidas
Semelle Continental Chaussure Addidas
Semelle Michelin chaussure Aku
Semelle Michelin chaussure Aku

2 - La semelle intermédiaire

 

C'est la partie entre la semelle et le chausson de la chaussure (endroit ou l'on met sont pied). La semelle intermédiaire est essentielle pour la rigidié ou la souplesse de la tige et également pour l'amorti de la chaussure. 

Plus il y aura de rigidité, plus vous serrez maintenue lattéralement ce qui permet à des chaussures à tige basse ou moyenne (mid) d'avoir un parfait maintien avec au final une tige pas haute. 

L'amorti est également très important dans une chaussure. Ca permet de diminuer les chocs de la marche et de vous soulager au niveau des articulations. Les matériaux utilisés comme les semelles à air, en Eva et bien d'autres, sont bien connues des sportifs pour leur capacité.

 

3 - La tige

 

Comme précédemment dit, il existe 3 types de tige : 

 

                . la basse

                . la moyenne (mid)

                . la haute.

 

Selon la hauteur de la tige le maintien ne va pas être le même, mais il rentre en compte également les matières utilisés pour sa structure. En la réalisant en cuir, en nubuck, en mesh, en synthétique ou parfois en utilisant un mélange de ces éléments vous allez obtenir une certaine rigidité.

 

. Avec une tige basse, votre cheville n'est pas du tout protégé. Elles conviennent pour des petites marches pour des débutants qui ne feront que du plat avec des chaussures bas de gammes. Par contre, si vous acheter du haut de gamme, elles conviennent très bien au randonnées et trek plus technique même en montagne mais pas avec un fort dénivelé et pas avec une charge matériel trop lourde.

Dans tout les cas, je la déconseille aux personnes qui ont des problèmes de chevilles surtout si vous faites beaucoup de montés. Il faudra alors privilégier des tiges mid ou hautes. 

Les avantages de la chaussure : légères, confortables, souvent très souples et très respirantes.

Les inconvénients de la chaussure : peu ou pas imperméable et usure plus rapide.

 

. La tige moyenne (mid) est quand à elle beaucoup plus polyvalente et maintient une partie de la cheville, mais pas en totalité.

Elle convient à tous types de randonnées (sauf bien sur à l'alpinisme). Elle convient bien à la montagne avec des dénivelés important en laisant une certaine liberté à votre cheville. 

Les avantage de la chaussure : relativement légère (mais moins qu'une basse), une bonne tenue de la cheville, très polyvalente et peu être très imperméable.

Les inconvénients de la chaussure : la cheville n'est pas complètement prise.

Elle est très utilisé pour les treks et bivouacs ou l'on recherche un rapport légèreté, confort avec une légère tenue de la cheville.

 

. Et la dernière, la tige haute permet d'avoir la totalité de la cheville prise dans la chaussure. Votre cheville ne peut absolument pas bouger si vous la lacez convenablement.

Elle convient plus à de la haute montagne qui demande une très bonne tenue de la cheville.

Toutefois, si vous avez de très gros problèmes de chevilles et que vous voulez assurer le coup, rien de tel qu'une tige haute.

Les avantages de la chaussure : parfait maintien de la cheville, très bonne imperméabilité.

Les inconvénients de la chaussure : très lourde et chaude.

 

Tige basse chaussure AKU
Tige basse chaussure AKU
Tige mid chaussure Merrel
Tige mid chaussure Merrel
Tige haute chaussure Lowa
Tige haute chaussure Lowa

4 - Le revêtement


Le cuir, le nubuck le mesh ou les matières synthétiques peuvent être le revêtement de la chaussure. 

En utilisant que du synthétique, vous bénéficerez d'une chaussure légère, pas imperméable, aéré mais fragile. 

Le cuir, quand à lui, est une matière très résistante, imperméable mais lourde et chaude. 

Le nubuck (ou daim) est un cuir avec une finition plus fine et de velour au touché qui a les mêmes particularités que le cuir, mais plus fragile et demande plus d'entretien.

Le mesh est un tissu très fin en maille très respirant, légé mais fragile.

Maintenant, depuis les années 70 est apparu une membrane qui, incorporé au synthétique de la chaussure, permet de rendre le tissus imperméable, coupe vent et surtout très respirant, c'est le Gore- Tex. Depuis de nombreux concurants ont également créé leur propre membrane imperméable comme : 

L'hy-vent Alpha ou DT de The North Face, H2NO de Patagonia (fabriqué à partir de bouteilles recyclés), le Defender de Eider, le Membrain de Marmot, Le Dry Q de Mountain Hardwear, Le Dry Edge de Millet, le Climactive de Lafuma...

Rare sont les chaussures qui n'ont pas plusieurs matériaux afin de gagné du poids, de la solidité, de la respirabilité, du maintien...

Chaussure Merrell Cham 7 mid GTX - Membrane imperméable GORE-TEX® • Tige Nubuck, cuir suédé et mesh
Chaussure Merrell Cham 7 mid GTX - Membrane imperméable GORE-TEX® • Tige Nubuck, cuir suédé et mesh

5 - Le laçage


Le laçage classique :

C'est le laçage qui est utilisé pour les chaussures de ville ou de tennis, sauf que vos lacets sont beaucoup plus resistants à la tension.


Le laçage rapide : 

On tire sur la poignée et la chaussure se serre sur tout son ensemble homogènement, avant de se bloquer et d'éventuellement se dissimuler dans un rabat de la languette.


Les crochets auto-bloquant : 

Ils permettent de verrouiller les lacets grace à des crochets en haut de la tige ou on y croise les lacets avant d'y faire le noeud.

Les crochets sont uniquement sur les tiges mid et hautes.


6 - Le pare-pierres


Le pare-pierre se situe au bout de la chaussure protègant vos orteils de chocs et peut dans certaines paires faire le tour de la chaussure.

Il est plus ou moins dur et la plus part du temps en plastique. Essentiel quand vous pratiquez les sentiers accidentés et la montagne.


7 - La languette


La languette permet de protéger le haut du pied du serrage de la chaussure. De plus, elle permet également de vous protéger de la projection d'eau, de poussière, de cailloux et autres, si celle-ci possède un soufflet fixer à la chaussure.


Attention de ne pas confondre les chaussures à tige basse de randonnées avec les chaussures de trail. Par leur aspect, si on ne regarde pas à quel pratique elles conviennent, elles se ressemblent beaucoup.

Le trail n'est pas de la randonnée mais de la course à  pieds sur des sentiers de randonnées, en plaine, en forêt, en montagne.

De préférence, privilégiez l'achat de vos chaussures dans des boutiques, vous pourrez les  tester. Vous pourrez aussi tester différentes marques, différentes tiges...

Et surtout, avoir des conseils précieux de vendeurs et voir des randonneurs achetant leur chaussures. Pourquoi pas leur demander leur avis ?

Peu importe la marque, la tige choisit, prévoyez minimum une demi-taille à une taille au-dessus car pendant la marche vos pieds gonflent.


Voici, selon un site, les meilleurs chaussures de randonnée pour l'année 2020.

Je vous met en garde, ce n'est pas par ce que tel ou tel chaussure a été sélectionnée qu'elles vous iront. Les chaussures de vos amis ne sont pas les vôtres, ce n'est par ce que votre amis porte des Salomon que forcément elles vous iront.Des chaussures à des prix plus bas peuvent très bien vous convenir également. D'où l'importance de les tester avant l'achat.


https://www.outside.fr/les-meilleures-chaussures-de-randonnee-2020/

[Les bâtons de randonnée]

Ces ustensiles qui sont à premier abord complètement inutile le sont pour tant bien loin de l'être.

Les bâtons de marche (ou de randonnée) sont deux appuis supplémentaires sur lesquels ont peu compter en cas de difficulté mais pas que.

Les bâtons sont très utiles lors de monter et de descentes. En monter, vous allez pouvoir faire appuis dessus pour vous propulser et ainsi gravir les pentes sans trop de fatigue.

En descente, ils permettront d'assurer vos pas, de soulager vos articulations.

 

Vous allez me dire, mais... Si on ne fait que du plat ? Quel utilité d'avoir des bâtons ? 

 

Comme vous l'avez compris, ils vous servent à vous aidez dans votre marche.

Seulement, connaissez vous les réels bienfaits de leur utilisation ? 

 

Leurs bienfaits sont multiples :

 

      1 - Renforce l'équilibre, la stabilité et diminue les risques de glisser, tomber et par conséquence de se blesser.

 

      2 - Aide au franchissement d'obstacles

 

      3 - Réduit la fatigue musculaire du bas du corps

 

      4 - Améliore la posture de marche

 

      5 - Réduit le gonflement des doigts et des mains (pour des personnes qui on des problèmes de circulation du sang)

 

       6 - Régule le rythme de marche et la respiration

 

       7 - Permet de marcher plus vite pour un même effort

 

       8 - Permet de tester la roche, la neige, la profondeur de l'eau...

 

       9 - Permet également de faire des abris et certaines tentes (les ultra-légères) les utilisent comme structure pour se monter.

 

Pour finir, mais pour moi c'est les deux points les plus importants : 

 

     10 - Si vous avez des chevilles et/ou des genoux fragiles, que vous vous blessez régulièrement sur ces articulations, les bâtons vont vous permettre de vous soulager et d'éviter des blessures (bien sur personne est à l'abri). 

 

     11 - Si vous avez des problèmes de dos, votre dos ainsi que les épaules et les bras vont se muscler du fait de leurs mouvements et de leurs appuis sur les bâtons et donc par la suite soulager votre mal de dos voir le faire complètement disparaître.

 

 

[Décryptage d'un bâton]

 

1 – La dragonne : elle est la sangle qui s’enfile autour de votre poignet pour éviter de lâcher votre bâton. Elle est réglable, généralement fabriquée avec un tissu antitranspirant et peut être simple ou rembourrée (pour des bas de gamme le dragonne peut-être une simple cordelette).

 

2 – La poignée : elle est la partie où vous agrippez votre bâton. Elle peut être en mousse, en liège, en caoutchouc ou en plastique.

 

3 – Le manchon : Il est situé en dessous de la poignée, il permet de saisir le bâton quand on ne veut pas le dérégler (par exemple en monté). Le manchon n'est pas présent sur tout les bâtons mais il est très appréciable.

 

4 – Le(s) brin(s) : le bâtons est constitué d’une tige qui peut-être séparée en plusieurs brins. Plusieurs matériaux entrent dans la composition de la tige, mais les plus utilisés sont l’alliage d’aluminium et la fibre de carbone. Avec un alliage d’aluminium, le bâton ne se rouille pas, est léger, solide avec une rigidité moyenne. Son système antichoc n’est pourtant pas excellent. Le bâton en fibre de carbone, quant à lui, est ultra léger et est plus confortable que celui en aluminium. Son système antichoc est aussi meilleur, ainsi que sa rigidité. Il est toutefois moins solide.

 

5 – La Rondelle : grâce à la rondelle, le bâton ne s’enfoncera pas trop dans le sol en cas de terrain meuble. Il en existe deux types : pour la boue (sable…) et la neige qui est beaucoup plus large.

 

 

6 – La pointe : pour ce qui est de la pointe du bâton, c’est la partie en contact direct avec le sol, qui est en acier ou en carbure de tungstène. Elle doit allier résistance, adhérence et durabilité. Certains modèles de bâtons offrent des pointes interchangeables. Ainsi, la pointe est détachable et vous pouvez passer d’une pointe en carbure de tungstène à une pointe en acier ou inversement. De nombreux bâtons sont vendus avec des embouts en caoutchouc qui permettent, une fois emboîtés sur la pointe, de ne pas l’abimer quand vous êtes sur des surfaces dures comme de la pierre, du bitume…

 

7- Le système de serrage : Il en existe 3 types.

- Le premier se fait par pression sur un bouton qui doit s'enclencher dans un trou quand on coulisse le brin de la tige (bâton premier prix). Ces inconvénients sont que le réglage n'est pas précis du fait que les trous pré-percés pour l'enclenchement du bouton ne peuvent pas convenir à tout le monde. Le second, le système utilisé pour ces bâtons fini par rouiller.

- Le deuxième se fait par vissage. Système très utilisé, le vissage a un inconvénient du fait que le brin peut parfois se rétracter lors d'un appuis fort sur le bâton (ce qui peut-être fort désagréable en descente). Il faut le visser très fort mais ça peut dans certain cas abimer le pas de vis et ne plus pouvoir visser convenablement.

- Le troisième se fait par clips de serrage. Le système de clipsage est pour moi le plus sur car il permet un serrage optimum et le plus rapide pour régler ses bâtons.

 

Il existe ainsi des bâtons avec un seul brin (pas réglables mais plus résistants et beaucoup plus légers que les autres) mais encombrant, des bâtons à deux brins télescopiques (assez résistants, réglables en hauteur mais peu compacts) et des bâtons à trois brins télescopiques ou pliable (réglables et beaucoup moins encombrants que les autres). Les bâtons à trois brins peuvent rentrer dans une valise, sac à dos de cabine pour le transport en avion ou en car (pour ne pas d’être abimer dans les soutes).

Système de réglage par bouton, bâton télescopique
Système de réglage par bouton, bâton télescopique
Système de serrage par vis, bâton télescopique
Système de serrage par vis, bâton télescopique
Système de réglage par clips, bâton télescopique
Système de réglage par clips, bâton télescopique
Bâton pliable fixe (il en existe des réglables)
Bâton pliable fixe (il en existe des réglables)

 

Pour le réglage de vos bâtons reportez-vous à l'onglet "Comment fait-on ?".


Vidéo d'une youtubeuse que je vous recommande. La chaîne s'appelle "Blogtrotteuz".

[Le sac à dos]

Un sac à dos est une conception complexe de matière, de sangles, de poches qui utilise des technologie poussées.

Chaque sac est différent. Chaque marque a sa conception et technologie mais la base reste la même pour tout le monde.

Tous les sacs à dos de randonnée disposent de bretelles, de sangles de rappels de charge, d’une sangle pectorale, d’une ceinture abdominale (sauf les plus petits volumes destinés à des balades à la journée qu’il convient de bien ajuster). Chaque marque dispose de ses petits plus, de ses propres développements… les positions et formes des bretelles, des armatures dorsales varient de l’une à l’autre. Ces innovations, ainsi que les réglages qui diffèrent, propres à chaque marque, c’est un peu comme pour les chaussures, il faut les essayer pour trouver quelle marque convient la mieux à votre dos.

Pour que votre sac à dos ne devienne pas votre pire cauchemar, le confort de portage de celui-ci est primordial. Plus vous aurez un sac à dos de grand volume (donc plus rempli, plus lourd), plus il vous faudra un sac à dos offrant un confort de portage exceptionnel. Le rôle du système de portage est de transférer la charge du sac à dos vers les hanches, les bretelles des épaules étant essentiellement là pour plaquer le sac à dos au dos. 

Tous les sacs ne possèdent pas forcement les différents éléments cités
Tous les sacs ne possèdent pas forcement les différents éléments cités

 

Le volume total

 

Chaque sac a un volume exprimé en litre (L). Il est souvent indiqué dans le nom du modèle, par exemple : Air Contact 50+10. Cela veut dire que ce modèle, de marque Deuter, à un volume de 50 litres + une réhausse qui augmente sa capacité de 10 litres en cas de besoin. Il faut savoir que le volume affiché correspond au volume total, c’est-à-dire au rangement principal et de toutes les poches. C’est pour cela que deux sacs à dos de même volume peuvent parfois avoir un espace de rangement principal très différent l’un de l’autre, entre un sac à dos à un volume unique (typiquement les sacs d’alpinisme) et un sac à dos avec de nombreuses poches par exemple. À noter aussi que le litrage est souvent arrondi, et que parfois, des marques ont tendance à le gonfler un peu. Comparez donc bien visuellement les sacs à dos entre eux.

Le choix du litrage ne dépend pas de la durée de votre randonnée mais de :

 

- L’hébergement : Avec des nuits en refuge, vous aurez besoin que de peu d’équipements, (généralement d’un petit sac de couchage ou sac à viande), alors que si vous prévoyez de dormir sous tente, il faut tout l’équipement de bivouac (tente, sac de couchage, matelas… et de quoi cuisiner). Dans ce cas, vous aurez besoin d’un sac à dos de plus gros volume.

 

- L’autonomie en nourriture : Une randonnée de 10 jours, mais avec des points de ravitaillement tous les deux jours, c’est bien différent qu’une randonnée où il vous faut porter et stocker 10 jours de nourriture dans votre sac à dos. Pour une même durée de randonnée, on se retrouve avec un volume du sac à dos différent suivant l’espacement entre deux ravitaillements.

 

- Le climat : Une randonnée par temps chaud ne nécessite que des vêtements légers, et une petite polaire pour le soir, alors que pour une randonnée par temps froid, vous aurez besoin de vêtements plus volumineux pour vous tenir au chaud et d’un équipement plus adapté (sac de couchage grand froid) qui prennent bien plus de place.

 

Pour une randonnée à la journée, généralement un sac à dos de 20 à 30 L est suffisant pour y mettre un pique-nique, une bouteille d’eau, quelques vêtements (une polaire, une veste) et les petits choses restantes.

 

Pour les randonnées de plusieurs jours, voici une petite idée sur les volumes adéquats (randonnée itinérante en été, avec un équipement classique et sans surplus). Cela reste très subjectif et dépendant de nombreux facteurs, comme du climat (chaud ou froid), de votre résistance à la chaleur ou au froid, de votre faculté à être minimaliste dans votre équipement, de la compacité de votre équipement, de votre expérience… de ce que vous allez prendre en plus, appareil photo, livre, jeux… de la mutualisation de l’équipement avec d’autres personnes… 

Les différents types de dos

 

Selon les différents types de sac, du litrage et de la marque, les dos de sac peuvent varier. Toutefois, on retrouve 4 grands groupes :

 

- Dos souple en mousse : les sacs à dos avec un dos souple ont l’avantage d’être très légers, ils sont très bien adaptés aux sacs à dos de petit volume, jusqu’à 40 L. Au-delà le confort en pâti, car il n’y a que peu/pas de transfert de charge vers les hanches. Si la mousse apporte un certain confort, elle tient chaud. Ces sacs à dos sont généralement plaqués contre le dos, ne favorisant pas la ventilation.

 

- Dos rigide moulé : une plaque dorsale ventilée (par des petits canaux) et soutenue par une armature, est moulée à la forme du dos. Ces sacs à dos offrent stabilité, confort de portage et une petite ventilation. Le transfert de la charge vers les hanches est présent, mais limité, c’est pour cela, que l’on retrouve ce système surtout sur les sacs à dos de 30 à 60 L.

 

- Dos rigides à coussins de mousse : un classique dans les sacs à dos à gros volume, des coussins de mousse, un au niveau des omoplates et un dans le bas du dos, assurent le confort. Les bretelles et la ceinture sont aussi souvent munies d’une bonne épaisseur de mousse. Le sac n’étant pas plaqué contre le dos, une ventilation naturelle s’opère. De plus, l’armature métallique du dos assure un bon transfert de la charge vers les hanches. En contrepartie, le poids du sac à dos en pâti, il dépasse généralement les 2 kg.

 

- Dos rigide en filet : ce système utilisé pour tout type de volume offre une grande respirabilité du dos, idéal pour les temps chauds. Un filet tendu est plaqué contre le dos (tenant à distance le sac à dos du dos) à l’aide une armature qui renvoie la charge vers les hanches. Un système léger et confortable, mais l’inconvénient, c’est que le volume du sac à dos est empiété par cet espace entre le dos et le sac à dos.

Les sacs à dos disposant d’un réglage sur la hauteur du dos (hauteur entre les hanches et les épaules) offrent un vrai plus en matière de portage. Imaginez porter des vêtements trop petits ou trop grands, cela n’a rien de confortable, il en va de même pour les sacs à dos. À noter que les modèles ne disposant pas de dos réglable sont parfois disponibles dans plusieurs tailles. Il convient alors d’acheter la bonne taille.

 

Texte et images récupérés dans l'article "Comment bien choisir son sac à dos ?" du site https://www.i-trekkings.net/ et modifié pour Hello rando.

[Les matelas]

Lors de trek, si vous faites des bivouacs, il vous faudra forcement un matelas.

Il en existe de différentes matières et épaisseurs, de différentes tailles. Votre choix devra donc tenir de ses éléments mais aussi du temps que vous allez passer en bivouac.

4 familles de matelas sont actuellement proposés : 

 

1- Le matelas mousse

 

Dans les matelas en mousse, il en existe deux sortes : le matelas "classique" et le matelas en Z.

Tapis en mousse classique
Tapis en mousse classique
Matelas mousse type Z-LITE SOL de THERMAREST type coquille d’œuf
Matelas mousse type Z-LITE SOL de THERMAREST type coquille d’œuf
Nemo Matelas Mousse Ultraléger type Z
Nemo Matelas Mousse Ultraléger type Z

Le matelas mousse ou matelas coquilles d’œuf type Z-LITE Thermarest existent depuis des années. Il est à la fois très économique (entre 10€ et 50€), léger (entre 180g et 410g), très résistant et durable. Il ne risque pas de se percer sur un chardon ou une cactée. Il est très prisé des puristes du bivouac à même le sol sous un tarp. Certains experts du bivouac le recoupe parfois encore aux ciseaux pour gagner du poids. Il est également privilégié des étudiants qui parcourent les différents GR20 (Corse), GR10 (Pyrénées), GR5 (Alpes) en randonnée itinérante, mais également des alpinistes et des expéditions sur toute la planète à la recherche de sécurité et de certitude de solidité.

L’inconvénient du matelas mousse en randonnée est clairement l’encombrement sur le sac à dos et son léger manque de confort (mais tout est question d’habitude). La plupart du temps, le matelas mousse est roulé/plié et fixé sur le côté latéral du sac à dos. Il peut également se ranger sous le rabat supérieur du sac à dos. Le taux d’isolation R-Value est généralement bas, entre 1 et 2 si utilisé seul.

Le matelas mousse ou Z-LITE convient donc parfaitement à une utilisation en été ou par températures clémentes. En camping ou pour des périodes assez longues de bivouac type 15 jours à 3 semaines, en trekking, on privilégiera plutôt un matelas plus épais et plus confortable.

 

2 - Le matelas auto-gonflant

Le matelas auto-gonflant a été le successeur historique du matelas en mousse. L’intérêt est un volume plus compact pour le glisser à l’intérieur d’un sac à dos ou une sacoche de vélo et une grande facilité de remplissage. En théorie, pas la peine de souffler. On aime également la stabilité de ces modèles pendant la nuit. Certes le terme d’auto-gonflant est un peu pompeux, car il faut toujours finir à la bouche le remplissage pour valider la dureté souhaitée.

Matelas ProLite™ de Thermarest
Matelas ProLite™ de Thermarest

Le côté pratique du matelas auto-gonflant est sa résistance des mousses internes et tissus externes assez solides, sa facilité de réparation et son prix raisonnable. Les inconvénients se situent sur les problèmes de valves ou de fuites lentes assez récurrentes aux thermo-collages (pris sous garantie par les fabricants), une fragilité possible au perçage par les cactées, mais surtout son confort qui peut être limité (modèles à 2,5cm d’épaisseur). Le matelas auto-gonflant, très stable est très apprécié du fait de la sensation d’un dos assez raide et bien tenu.

Certains annonçaient déjà la fin du matelas auto-gonflant qui a eu ses heures de gloires il y a 10 ans mais c’est faux. Les nouveaux modèles modernes type PROLITE APEX de THERMAREST en 5 cm d’épaisseur sont beaucoup plus confortables, très isolant (R-Value de 4), résistants (tissu 50 Deniers) et très stables avec un poids assez raisonnable (630g).

3 - Le matelas à gonfler

Le matelas à gonfler est la solution moderne pour des sommeils réparateurs et un encombrement minimum. Il est épais, douillé la nuit et très compact et léger dans le sac à dos. Beaucoup de fabricants (Thermarest, Sea to summit, Nemo Equipment…) ont plongés littéralement sur cette nouvelle famille de matelas. En effet, tous les randonneurs recherchent à la fois un petit volume dans le sac à dos, un matelas léger et un grand confort de sommeil.

L’inconvénient des sacs à gonfler est la fragilité (risque de perçage pas très agréable lorsque l’on est à l’autre bout du monde), les tissus parfois bruyants, et les taux d’isolation à AIR pas toujours suffisants pour couvrir les 4 saisons. Il faut donc bien regarder les R-Value en fonction de la période de l’année d’utilisation.

On prévoit ainsi un matelas à gonfler de 2.0 pour l’été en randonnée, un 3.5 pour une utilisation 4 saisons (Pérou, Népal) ou un 4.5 minimum pour se poser sur un glacier en altitude.

Matelas Astro 20 REG Nemo Equipment
Matelas Astro 20 REG Nemo Equipment

Autre point qui peut être gênant : un gonflage à la bouche.

Pour un seul matelas, honnêtement, pas de souci, c’est assez rapide.

Par contre, si vous êtes l’heureux une petite famille à qui il faut gonfler chaque matelas au camping ou en randonnée itinérante, vous serez ravi de savoir qu’il existe des sacs de gonflage adaptés à chaque marque et type de valves (Thermarest, Sea to summit, Nemo Equipment…) en option à la vente. Cela évite les maux de têtes et tout le monde peut participer facilement à la mise en place du campement tout en s’amusant.

Housse de gonflage Fillo Elite Nemo Equipment pour matelas
Housse de gonflage Fillo Elite Nemo Equipment pour matelas

Les sacs de gonflage évitent aussi de souffler de l’air humide qui pourrait geler à l’intérieur des sacs par températures négatives en Haute Montagne et en hiver. Facteur important sur les matelas prévus pour dormir en très haute altitude comme les X-THERM de THERMAREST livrés d’origine avec la housse de gonflage.Désormais, de nombreux matelas sont livrés d’origine avec une housse de gonflage très pratique et inclus dans le prix du matelas.

 

4 - Le matelas avec pompe intégrée

Certains matelas sont munis d’une pompe intégrée. Bien que très pratique, celle-ci alourdit le matelas. Elle est donc plutôt réservée à une utilisation en camping, ou à portée d’un van aménagé, d’une moto, d’un 4×4 etc… quand le poids n’est pas un critère principal. Les matelas avec pompe intégrée sont donc en général sélectionnés pour le confort avec de belles épaisseurs bien confortables.

Matelas avec pompe integrée cosmo 3d de nemo-equipment
Matelas avec pompe integrée cosmo 3d de nemo-equipment

Pour plus de renseignements pour faire votre choix de matelas, reportez-vous à l'article "Choisir son matelas".

 

Article récupéré sur le site "Montania" et adapté pour Hello rando.

[Le sac de couchage]

Le matelas pour dormir ne va pas suffire. Il vous faut un sac de couchage qui vous permettra d'être protégé du froid.

Il existe deux types de sac avec deux types de garniture.

Selon votre choix, vous serez plus ou moins à l'abri des intempéries.

 

La grande famille des sacs de couchage se scindent en deux catégories, en termes de forme : les sacs de couchage couvertures et les sacs de couchage sarcophages.

Les sacs de couchage couverture

Ils se présentent sous formes de grands rectangles, avec ou sans capuches.

Avantages :

- confortables grâce à un grand espace intérieur

- bon rapport qualité/prix

- faciles à raccorder

Inconvénients :

- longs à réchauffer (la chaleur de votre corps se dissipe dans un trop grand volume)

- déconseillés en dessous de -10°

- plus lourds et plus encombrants

Ils sont préférable pour le camping ou les petites randonnées.

 

Les sacs de couchage sarcophages

Ils se présentent sous formes d'un sarcophage.

Avantages :

- plus compacts et plus légers,

- plus isolants, surtout : leurs formes anatomiques permettent d’emprisonner rapidement la chaleur pour la redistribuer dans le sac de couchage.

Inconvénients :

- leur prix un peu plus élevé

Ils sont parfaits pour toutes vos activités outdoor, en alpinisme, en camp de base, en randonnée, en trek et même en camping pour les plus frileux(ses)…

Dans un lit lorsque nous avons froid, nous avons tous tendance à nous enrouler dans notre couette… Le sac de couchage sarcophage reprend parfaitement ce principe, on s’en enveloppe bien, comme dans un cocon chaud à l’abri du froid extérieur.

 

On retrouve deux types de garniture dans les sacs de couchage.

La garnissage duvet plumes si :

- Vous êtes dans des conditions de froid sec.

- Vous dormez sous tente ou que vous protégez votre sac de couchage d’un sur-sac.

- Vous être très sensible au froid.

- Vous partez dans des conditions d’autonomie avec portage.

 

La garnissage en ouate synthétique si :

- Vous partez en conditions humides.

- Vous dormez à la belle étoile.

- Vous n’êtes pas très sensible au froid.

- Vous n’avez pas de contraintes de poids et d’encombrement.

 

Les sacs de couchage en duvet peuvent avoir deux qualités de plumes. Le duvet de canard qui sera moins chère mais également moins isolant. Le duvet d'oie est quant a elle beaucoup plus isolant que celle de canard mais également plus coûteux. Les sacs en duvet craignent l'humidité car les plumes vont se coller entre elles et ne vont plus jouer leurs rôles d'isolation. Par contre, ils sont très léger, voir ultra léger.

 

Texte et dessins récupérés de l'article "Guide de choix sac de couchage" du site "Au vieux campeur" et adapté pour Hello rando.