[PREPARATION DU SAC A DOS]

 

Charger son sac à dos n’est pas une mince affaire ! La répartition de votre sac est la partie clef pour faire une randonnée dans de bonnes augures. Veiller à un bon équilibre avant/arrière et gauche/droite du chargement.

Si votre sac penche d’un côté, votre corps force et se fatigue inutilement pour compenser ce déséquilibre. Vous augmentez aussi le risque de chute, en montée comme en descente. Il est tout aussi important de parvenir à un chargement compact qui vous évite les cliquetis ou les bascules soudaines pouvant entraîner une chute.

Il y a également des règles quand à la façon de remplir votre sac, comme par exemple la répartition des poids lourds et légers dans le sac à dos (voir schéma ci-dessous).

 

Attention à ne jamais charger les éléments les plus lourds en haut car ils vous entraîneraient en arrière.

Positionnez vos affaires ainsi :

 

- Les éléments très lourds collé contre le dos du sac

- Les éléments moyennement lourd vers le fond du sac

- Les éléments léger dans la partie supérieure et devant le sac.

 

Il est conseillé un sac à dos de 40 litres voir 50 litres pour une randonnée de plusieurs jours (recommandation générale pour des utilisateurs débutants ou qui ne cherchent pas de l'ultra léger).

 

Dessin récupéré sur le site "Globe-Trotting" et modifié (cliquez sur l'image pour aller sur le site)
Dessin récupéré sur le site "Globe-Trotting" et modifié (cliquez sur l'image pour aller sur le site)

 Vidéo Mountain Equipment Compagny

[Le réglage du sac à  dos]

 

On rencontre parfois des personnes avec des sacs à dos mal réglés. Les conséquences ? Mal aux épaules, mal au dos, mal aux hanches... La liste peu s'allonger rapidement si vous ne faites rien. Certains sac peuvent contenir une multitude de sangles de réglage. Comment si retrouver ? Par quelle sangle commencer ? Pour un maximum de confort lors de vos sorties, découvrez comment bien régler votre sac à dos.

Avant toute chose, vous devez répartir le poids de votre sac convenablement (voir l'article au dessus "préparation du sac à dos").

Puis détendre toutes les sangles afin qu'aucun réglage subsiste (pour le premier réglage).

 

1 - La ceinture ventrale (lombaire)

 

La première sangle à régler est la ceinture ventrale. Elle permet de répartir le poids du sac à environ 70 % sur les hanches et les 30 % restant sur les épaules. Pour en arriver à ce résultat, vous devez la positionner au niveau des hanches, au sommet des fesses et la serrer afin de sentir un bon maintien. Si la ceinture est serrée correctement et en bonne position, vous devriez sentir que le poids du sac à dos diminue fortement sur les épaules.

Cette technique permet de s’économiser dans le portage d’un sac lourd.

 

2- Les brettelles

 

En deuxième point, vous devez serrer les sangles des bretelles du sac. Cette étape est importante car souvent on cherche à régler son sac le plus haut possible et c’est une erreur car tout le poids du sac sera sur les épaules et non partagé entre les épaules et les hanches.

Normalement, un espace d'uniquement un doigts doit subsister entre la bretelle et votre épaule.

 

3 - Le dos du sac

 

Le dos du sac doit être à la bonne hauteur mais ce n'est pas une étape obligatoire. Pour certains sacs (en général des hauts de gamme) peuvent-être dotés d'un dos réglable. Si votre sac le permet, adaptez sa hauteur à votre dos.

 

 4 - La sangle de poitrine

 

La sangle de poitrine sert surtout à stabiliser le sac lorsque l’on marche. Suivant les modèles de sac à dos, cette sangle est réglable en hauteur pour dégager la poitrine et assurer un maximum de confort.

Attention à ne pas trop serrer afin de ne pas gêner votre respiration. 

 

5 - Les sangles de rappel de charge

 

Les sangles de rappel de charge, c'est les petites sangles au dessus des bretelles. Elles permettent au porteur de venir coller le sac au plus près des épaules et ainsi gagner en confort de portage. L’ensemble du sac à dos est ainsi mieux maintenu.

Attention, évitez de les serrer au maximum au risque de mettre tout le poids du sac sur vos épaules. 

 

Dessin récupéré sur le site "Globe-Trotting" et modifié (cliquez sur l'image pour aller sur le site)
Dessin récupéré sur le site "Globe-Trotting" et modifié (cliquez sur l'image pour aller sur le site)

 

Si vous partez quelques heures avec un petit sac, préférez toujours un modèle avec une ceinture ventrale.

Les étapes restent les mêmes. Si votre sac n’a pas de ceinture ventrale, réglez les bretelles pour que le bas du sac arrive au niveau des hanches, ni trop bas sur les fesses ni trop haut dans le dos.

Il est également essentiel de bien répartir la charge même dans le plus petit des sacs. Le réglage des bretelles peut varier selon vos préférences.

Le tout est de trouver un point d’équilibre sans mettre le sac trop haut. Le but est de répartir le poids entre vos épaules, votre dos et vos hanches et non pas de mettre tout sur le haut du corps.

 

A ne surtout jamais oublier : vous ne devez jamais porter plus de 25% de votre poids ! Même le meilleur des sacs avec le parfait réglage pourra vous faire mal au dos s’il est trop lourd. Les enfants eux ne porteront que 10% à 15% de leur poids.

 

Vidéo Au Vieux Campeur

[Le réglage des bâtons de randonnée]

Comme le montre si bien ce schéma réalisé par le site terre extrême (https://www.terresextremes.com), il n'est vraiment pas difficile de régler ses bâtons. Toutefois, il y a deux points à respecter :

 

1 - votre avant bras doigts former un angle de 90 ° quand votre bâton est déplié

 

2 - Pour un bâtons à trois branches télescopiques, il faut régler chaque brin à l'identique. Cette règle ne s'applique pas aux bâtons pliables qui sont soit fixes ou réglables mais sur une seule branche.

 

La méthode par calcul fonctionne très bien. Je l'ai testé et je suis arrivé au même résultat que la configuration de mes bâtons.

 

Vous pouvez consulter cette vidéo de chez Décathlon pour le réglage de vos bâtons et de leurs utilisations

 

 

 

Pendant une montée ou une descente, le coude doit toujours former un angle de 90 °.

Pour cela, vous devez ajuster la longueur de vos bâtons comme indiqué dans le dessin ci-dessous.

 

 

Maintenant, dans le cas ou vous n’arrêtez pas de monter, descendre puis d'avoir du plat et rebelote, pour ne pas ajuster vos bâtons à chaque fois, utiliser par exemple en montée les manchons (voir l'article sur les bâtons dans l'onglet "Le matériel") situé sous vos poignées (attention certains bâtons n'en possède pas).

[La technique des trois couches]

Durant une randonnée, vous alternez entre des efforts soutenus dans les montées et des moments plus calmes lors des descentes ou de la pause déjeuner. Comment rester au chaud et bien au sec pour profiter au mieux de votre journée ? Comment choisir ses vêtements pour aller faire une randonnée ? C’est la fameuse technique des trois couches. Grâce à elle, on va pouvoir évaporer sa sueur, avoir chaud quand il fait froid, et rester au sec quand il pleut. 

Pour commencer, voici les 3 couches :

 

- 1ère couche : respirabilité

- 2ème couche : isolation thermique

- 3ème couche : imperméabilité et coupe vent.

 

Comment rester en confort (rester sec, pas trop chaud, pas trop froid) malgré l’effort d’intensité variable en extérieur ?

 

La première couche : la respirabilité (t-shirt, chemise...)

C’est celle que l’on porte directement sur soi. Une sorte de seconde peau. Il faut qu’elle soit légère, qu’elle n’irrite pas, qu’elle n’entrave pas les mouvements, notamment des bras et… qu’elle ait une autre grande qualité : qu’elle soit respirable.

La respirabilité est la capacité d’un vêtement de respirer, c’est-à-dire de faire sortir l’humidité de l’intérieur vers l’extérieur. En gros, la capacité d’évacuer votre sueur afin que vous ne trempez pas littéralement dedans. De plus, si le vêtement à la capacité de sécher vite une fois mouillé, c'est un point en plus non négligeable.

Concrètement, nous allons parler de trois matériaux différents utilisés en première couche. Un à éviter absolument, et les deux autres à utiliser, avec le comparatif avantages / inconvénients.

- Le coton est  à éviter absolument. Le principal problème du coton est justement qu’il n’est pas respirant. Donc dans l’effort ,  vous allez suer, et il va absorber votre sueur. Son deuxième problème, c’est qu’il ne tient plus chaud une fois mouillé. Effectivement, les vêtements vont se comporter comme une peau. Lorsqu’ils sont mouillés, l’eau qu’ils contiennent s’évapore, et cette évaporation à un effet de refroidissement sur le vêtement et le randonneur qui le porte. Et pour finir, son troisième inconvénient, il sèche lentement.  Heureusement, nous avons à notre disposition 2 autres textiles très efficaces.

- Le textile en fibre synthétique pour commencer. Il peut être très léger, il est très respirable et il sèche très vite. Le combo parfait. Ajoutons à cela qu’il n’est pas cher, et pas trop fragile. Il a l’air tellement parfait que je vais quand même parler de ces deux défauts. Tout d’abord, l’odeur. Ce n’est pas un textile hygiénique et lorsque l’on fait de l’effort avec, que l’on sue, l’odeur devient vite significative. Ensuite, l’écologie. Il s’agit quand même d’un produit dérivé du pétrole, dont de minuscule fibres part dans l’eau à chaque lavage et fini un jours ou l’autre dans l’océan… Deux gros défauts pour les gens qui y sont sensibles.

- Heureusement, nous avons la laine, et plus particulièrement la laine mérinos. Ces grandes qualités sont justement d’être naturelle et anti-odeur. Mieux qu’anti-odeur, la laine a des propriétés anti-fongique (anti-mycose), anti-bactérienne et anti-microbienne. Donc malgré la crasse et la sueur accumulées, les odeurs ne s’y développent pas bien. De plus, elle régule la température (l'hivers elle garde le chaud et en été elle vous garde au frais), l'humidité et elle est très douce. Malheureusement, elle est plus chère, et fragile.

 

Deuxième couche : l’isolation thermique (polaire, pull, doudoune...)

Nous mettons tout naturellement des vêtements pour nous tenir chaud. Et une fois de plus, nous avons le choix entre plusieurs matériaux, qui ont chacun leur qualités et leur défauts.

-Commençons avec la polaire. La polaire est un textile synthétique fait pour tenir chaud. Il tient chaud même une fois mouillé, ce qui est très appréciable par temps humide ou changeant. En plus, elle n’est pas chère du tout. Petits défauts : c’est un produit synthétique toujours aussi peu écolo, elle n’aime pas trop le feu, et est peu compressible.

- Le pull en laine (de préférence Mérinos pour toute ses propriétés précédemment décrites). Le pull en laine craint moins le feu que la polaire. Il peut par contre être volumineux en fonction de la laine.

- La Doudoune en synthétique ou en duvet est le meilleur isolant que nous avons, rapport poids / isolation thermique.

Isolent bien, même mouillées. Les avantages de la doudoune en synthétique sont nombreux. Elle sèche assez rapidement mais moins rapidement que la polaire. Elle est plus chère que la polaire mais beaucoup moins que la doudoune en duvet. Très bon rapport isolation/poids (souvent meilleur que la polaire). Elle est beaucoup plus compressive que la polaire et elle s'entretien assez facilement.

La doudoune en duvet (ou duvet) également très compressible, tient très chaud, est légère, prend très peu de place une fois plié au fond du sac. Cependant, elle n’aime pas du tout l’humidité. Non seulement elle ne tient plus chaud une fois mouillé, mais en plus elle met très longtemps à sécher et pourri très rapidement (d’ailleurs, quand on voit des petits points gris, noirs, ou verdâtres dedans c’et une mycose, un champignon qui commence à s’y développer). De plus, elle est chère et fragile. Donc, bien que ce soit le meilleur isolant, nous l’utilisons surtout en terrain froid et sec (hiver froid, haut en altitude, ou haut en latitude) ; voir en « deuxième deuxième couche » pour le soir au bivouac ou au refuge. L’idée étant de l’utiliser dans un endroit où il ne prendra pas l’humidité. Typiquement en montagne, même en plein été, nous ne sommes pas à l’abri d’une gelée blanche. Là, on peut être content d’avoir sa doudoune…

 

Troisième couche : l’imperméabilité et coup vent (softshell, hardshell, poncho...)

Enfin, maintenant que nous sommes au chaud, nous voulons être au sec. C’est-à-dire empêcher l’eau qui est à l’extérieur de rentrer à l’intérieur. Et cela va soulever un grand paradoxe. Comment empêcher l’eau de rentrer, sans empêcher l’eau de notre sueur de sortir ? 

Nous allons donc rentrer un peu dans la technique, en parlant d’imperméabilité (empêcher l’eau de rentrer) et à nouveau de respirabilité (permettre à l’eau de sortir).

L’imperméabilité est donc la faculté d’un vêtement d’empêcher l’eau de rentrer, que ce soit la pluie ou l’humidité. En effet, lorsque l’on marche dans un épais brouillard ou dans les nuages, en montagne, nous sommes entouré d’une atmosphère à parfois 100% d’humidité qui imprègne tout.

Pour mesurer cette faculté, les concepteurs de vêtements outdoor utilise l’unité de mesure du millimètre, ou du Schmerber, ce qui est la même chose. Plus la valeur est grande, plus le vêtement est imperméable :

- 2 000 mm : ( = « softshell » plus fin, légé et très compressif) On reste sec en cas de forte humidité ou de petite averse

- 5 000 à 10 000 mm : ( = « harshell » plus épais, plus lourd et moins compressif ) sec dans la majorité des cas, même des averses prolongées et pluie d'orage. C’est le niveau de protection adapté, conseillé pour la pratique de la randonnée

- 15 000 mm et plus : encore plus imperméable, et plus durable… mais encore moins respirant. Ce niveau de protection n’est conseillé qu’en cas d’activité en extérieur en zone très pluvieuse et fraîche.

Les concepteurs communiquent sur la capacité de leur vêtements à respirer avec l’unité de mesure RET (Resistance Évaporative Thermique). Plus le RET est grand, moins çà respire. Alors, ça à l’air un petit peu technique, mais en fait cela est très simple, et ça tient en 4 lignes :

- RET 6 et moins : confortable même en effort intense (utilisé par les traileurs)

- RET 6 - 12 : confortable en effort modéré

- RET 12 - 20 : inconfortable en effort intense ( = tu mouilles dans ta sueur)

- RET : 20 et plus : inconfortable même en effort modéré ( = clairement déconseillé en rando )

Là nous sommes en plein dans le paradoxe de rester sec de la pluie sans devenir mouiller par sa sueur. Il y a donc un équilibre Respirabilité / Imperméabilité à trouver.

De plus, cette échelle de valeur est relative. Ce qui est dit « confortable » pour l’un, ne l’est pas forcément pour l’autre. Cela va dépendre de la faculté de chaque marcheur à être en hyperthermie, de suer, etc… Selon mon expérience personnelle, pour les gros sueur (comme moi) : on décale presque d'une catégorie.

Pour conclure sur cette dernière partie de notre système 3 couches, je finirai sur une question ouverte : HardShell ou Poncho ? 

L’art de changer les couches

Comme nous en avons parlé plus tôt, le système 3 couches est une partie de la solution. Le problème étant en randonnée de ne pas prendre la pluie ou le froid, tout en ne trempant pas dans sa propre sueur.

En effet, l’une des erreurs de gestion thermique les plus courantes sur les sentiers est de monter avec trop de couches et d’arriver au sommet en sueur. Là, en hyperthermie et essoufflé on se déshabille, et on se retrouve mouillé en plein vent, la meilleure façon de prendre un coup de froid, voire d’attraper la crève car les sommets et les cols sont toujours les endroits les plus venteux.

Une autre situation difficile est de monter sous la pluie. Il fait chaud, mais on ne veut pas mouiller, donc il va falloir s’habiller, se déshabiller, se rhabiller au gré des averses… 

Pour faire court, voici un petit schéma d’utilisation du système 3 couches.

 

 

Article et schéma de David Blondeau, formateur en randonnée.

Vous pouvez retrouvez l'auteur sur son site

http://lebanquierrandonneur.fr/ ainsi que son Mini-Guide du système 3 couches en téléchargement gratuit : http://lebanquierrandonneur.fr/guide-du-systeme-3-couches/.

Sa chaîne YouTube est accessible sur ce lien : https://www.youtube.com/c/DavidBlondeau?sub_confirmation=1.

L'auteur est également sur les réseaux sociaux sur Facebook et Instagram : 

https://www.facebook.com/LeBanquierRandonneur/

https://instagram.com/lebanquierrandonneur?igshid=qr7c7ujbwwo9.

Vous pouvez également retrouvez ses formations dans la section "Formations".

[Comment lacer des chaussures de randonnée]

En montagne, comme en montées et descentes, il est primordiale que votre pied soit bien maintenu. Il est donc nécessaire de bien lacer ses chaussures.

Cet article concerne uniquement le laçage des chaussures à tige mid (moyenne) et tige haute.

  

1 - CALER VOTRE TALON AU FOND DE LA CHAUSSURE

 

Une fois votre pied dans la chaussure, tapez votre talon de quelques coups légers sur le sol pour bien le caler à l'arrière de la chaussure. Le talon doit-être bien appuyer contre la tige de votre chaussure afin d'éviter toutes blessures dus, entre autre, à des frottements.

Une fois le pied bien calé vous devez avoir un peu d'espace entre le bout de votre chaussure et vos orteils.

 

2 - AJUSTEZ LA PARTIE BASSE

 

Nous allons pouvoir dissocier la partie basse de la partie haute grâce au crochet autobloqueur. Le laçage doit impérativement commencer par le bas. Comme il est souvent fait, ne tirez pas sur les bouts des lacets pour les serrer. Il faut le faire anneau par anneau. Resserrez bien la chaussure en veillant à garder une certaine souplesse à l’intérieur.

Vous devez adapter à votre propre morphologie.

Pour ceux qui ont un pied large par exemple, détendez bien le lacet avant afin que le pied conserve sa mobilité et ne soit pas comprimé lors de la marche. 

Pour ceux qui ont un pied fin, double croisez le laçage afin de serrer plus la chaussure. 

Pour ceux qui ont un coup de pied fort, à l'endroit du coup de pied nous allons passer sur un lacet dit droit.

Enfin, pour ceux qui manquent de volume dans la chaussure, rajoutez une semelle afin de compléter ce manque.

 

Attention à ne pas trop serrer !

Il ne faut pas couper la circulation du sang dans le pied. Il est très important de se sentir à l’aise dans ses chaussures.

A vous de trouver l'ajustement qui vous correspond le mieux.

 

3 - SERREZ ENTRE LA PARTIE BASSE ET HAUTE

 

Pour verrouiller ce premier serrage de la partie basse faites un premier nœud simple mais en le doublant au niveau du coup de pied. En le doublant ça permettra de dissocier le haut du bas. Si vos lacets se défont ou se détendent le bas du votre laçage restera encore serré.

 

4 - SERREZ LA PARTIE HAUTE DE LA CHAUSSURE

 

Pour le passage des crochets du haut, lacez les non pas de bas en haut mais de haut en bas

Cette astuce aura 2 avantages : le nœud du lacet se retrouvera plus bas et ne gênera pas lors de forts dénivelés. De plus, si le nœud de vos lacets devait se détendre un peu, vos lacets auraient plus de difficulté à sortir des crochets.

 

5 - ENFIN, NOUEZ VOS LACETS AVEC UN NŒUD PLUS EFFICACE QUE LE DOUBLE NŒUD

 

Commencez votre nœud comme si vous alliez faire un nœud classique mais avant de tirer sur les 2 boucles, repassez l’une des boucles à l’intérieur du nœud.

Ce nœud permettra à vos lacets de ne pas se desserrer tout seuls et il a l’avantage de rester très facile à défaire en fin de randonnée.

Avant d'entamer la descente, nous vous conseillons de re-lacer vos chaussures en les serrant un peu plus afin d’être sûr d’être bien maintenu, et afin d'éviter à votre pied de glisser vers l'avant de la chaussure. Pareil, pour une très forte monter il est préférable desserrer vos chaussure pour laisser plus de liberté à votre cheville.

 

Maintenant, comment tester votre serrage ?

Prenez une pente, et tordez votre cheville latéralement afin de vérifier que le maintien vous convient.

Un laçage bien fait doit être confortable.

 

ATTENTION : Avec des chaussures montantes équipées de crochets, il peut arriver que les crochets d'une chaussure se prennent dans les boucles des lacets de l'autre chaussure, en fonction de votre manière de marcher, du terrain etc.

Pour éviter toute chute, veillez à ce que vos crochets ne soient pas abîmés ou déformés, s’ils sont trop « ouverts » cela peut augmenter ce risque. 

Vous pouvez également recouvrir le haut de vos chaussures avec votre pantalon ou une paire de guêtres ou rentrer vos lacets à l'intérieur de la chaussure (mais cette dernière option n'est pas très confortable).

 

Pour des chaussures basses, c'est la même technique. Il vous suffit de sauter les étapes 3 et 4. 

 

Petite vidéo de nos cousins du site québécois "La cordée" sur le laçage des chaussures de randonnée pour des tiges montantes, voir moyenne (bottes en québécois)

[Comment faire ses besoins proprement en randonnée ?]

Quelle que soit la randonnée pratiquée et le lieu, l’absence de toilettes est commune. Voici donc nos conseils pour laisser la nature vierge de votre passage après avoir fait vos besoins.

 

Le sujet peut paraître puéril, provocateur, indiscret, gênant, mais qui pose ses pieds sur des sentiers de randonnées, sait bien que l'art et la manière de soulager ses intestins en pleine nature est un acte peu ou prou inévitable. L'accomplissement de ce besoin laisse une signature particulière qui devrait se faire discrète jusqu'à en devenir invisible.

Si, en de rares endroits, on trouve quelques toilettes sèches sur des parkings, au pied de falaises ou dans des refuges, cela reste exceptionnel et c'est dommage. Cela n'excuse pas le fait que le visiteur laisse en général ses excréments bien visibles, signalés d’une volumineuse chiffonnade de papier blanc, épais et résistant à l’eau, le tout parfois abrité d’une petite pierre...

 

Voyons donc comment créer un W.-C. ad hoc, et surtout comment minimiser les traces laissées (en clair : merci de laisser les lieux aussi propres que vous auriez aimé les trouver en entrant). 

 

Choisir son endroit : un sol meuble, rincé par les pluies, non privé.

 

Ce lieu ne peut évidemment pas se trouver en plein milieu d’un chemin ou d’une clairière ! Mais si se placer à l’abri des regards est un confort personnel, il ne faut pas pour autant oublier quelques points importants :

 

. éviter de choisir un lieu entièrement abrité des intempéries, sous un surplomb ou dans une grotte. Vos excréments y resteront d'autant plus longtemps. 

 

. ne choisissez pas non plus un sol dur ou rocheux.

 

. le lieu de votre abandon devra aussi être à bonne distance de tout cours d’eau et des pentes le dominant directement. 

 

. un champ d’herbe est destiné à être fauché, ce n’est donc pas non plus un lieu adéquat.

 

En résumé, le lieu convenable est un sol meuble, à l’écart des passages et visiblement non utilisé pour un quelconque usage agricole ou autre.

Préparer le recueillement de votre offrande en creusant un petit trou

Le choix d’un endroit où le sol est meuble permet d’enterrer les excréments. 

Le principe est simple et facile. Le randonneur emporte au préalable une petite pelle, comme celle qu’utilisent les jardiniers pour repiquer des salades ou d’autres plans. C’est une sorte de truelle courbée, on en trouve de très légères et efficaces en plastique dur. Il est possible d'utiliser à cet effet un bâton, un couteau, une petite pioche... (quant aux alpinistes, ils pourront utiliser leur piolet).

À l’aide de l'outil faire un trou d’une vingtaine de centimètres de profondeur. Ensuite vous n'avez cas faire dedans, puis refermer le trou sans y laisser votre papier.

Pourquoi ? Parce qu'au mieux, la dégradation du papier toilette est très lente (1 à 2 mois). Pire encore est celle des mouchoirs en papier. Quant aux lingettes imprégnées, elles sont faites d’une matière synthétique absolument non dégradable. 

 

Faut-il utiliser ou non du papier toilette ? 

La moins mauvaise solution est de se doter de papier toilette biodégradable, qui se compostera plus rapidement dans la terre. Mais le risque est que même enterré, le papier revienne toujours à l'air libre. Prendre le temps de recouvrir le trou de pierres, pour laisser le tout invisible, est indispensable.

 

Alors, comment faire si on ne souhaite pas utiliser de papier en pleine nature ? 

 

Brûler le papier n’est pas une meilleure solution, la combustion est incomplète et l’on retrouve partout des morceaux de papier. Quelle que soit la région, ne tentez pas de brûler votre papier souillé pour échapper à son transport, c’est inefficace et, de plus, un incendie de forêt est un risque permanent et réel !

 

Il n’y a que deux solutions possibles : remporter son papier ou utiliser la main gauche et de l’eau ! Les Bédouins usent de la seconde et n’ont pas tort. Vis-à-vis de la première solution, un seul comportement est viable : remporter son papier. Pour cela, rien de plus simple, avoir un sachet du type "Ziploc" dans lequel on place le papier utilisé jusqu’à la prochaine poubelle.

 

La solution joker, est de se servir des larges feuilles de certaines plantes, à condition d'en trouver. C'est un parti-pris de secours, car cela abîme la végétation. 

 

Pour conclure : Le kit du parfait randonneur.

 

Voici donc quelques éléments matériels pour être à l’aise et laisser propres les lieux que nous aimons :

 

. Une petite pelle ou truelle de jardinier légère

 

. Un sachet plastique pour congélation avec fermeture "Ziploc" de taille moyenne dans lequel on placera le papier usagé

 

. Un petit sachet plastique avec votre petite réserve de papier.

 

Voilà, c’est tout et c’est suffisant. Plus d’excuses pour ponctuer la nature d’étrons emballés de blanc ou de rose.

Et ailleurs comment font-ils ?

Les Américains sont assez intransigeants sur ce thème. Signalons au passage que les propriétaires de gentils toutous sont sommés de remporter les productions de leur animal dans un petit plastique que l’on trouve à peu près partout dans des distributeurs.

Au départ des sentiers, dans les parkings d’Indian Creek ou de Red Rocks – entre autres – l’association Leave no trace met à disposition des kits contenant un sachet plastique en plusieurs épaisseurs avec dedans un activateur bactériologique permettant de recueillir son caca afin de ne pas l’abandonner dans la nature et de le transporter sans odeur. Ce petit kit est vendu aussi pour le camping sauvage et bien d’autres situations. Cela fonctionne parfaitement. 

 

Article écrit par Philippe Brass pour Montagne magazine. Texte adapté et modifié par mes soins. Vous pouvez retrouvez l'article original sur Montagne magazine.

Citons pour conclure un petit livre paru il y a déjà quelques années et traitant du sujet avec un humour mêlé de pragmatisme et de manière quasi exhaustive : l'excellent "Comment chier dans les bois, pour une approche environementale d'un art perdu" de l'auteure américaine Katleen Meyer et traduit en 2002 par Jean Marc Porte, journaliste à Trek Magazine. On peut en recommander la lecture en complément de cet article.

[Echauffement ou pas échauffement ? Comment pratiquer un échauffement sans risque ?]

J'ai mis beaucoup de temps  à me décider d'écrire cette article et je sais que je risque de me mettre à dos beaucoup de monde, voir me faire des énemmis sur la toile.

Pourquoi me direz-vous ? Je vais casser les idées reçus sur les échauffements et sur leurs pratiques. A 80 - 90 % des vidéos qui sont à la disposition de tous pour s'échauffer sont obselettes, dépassées et à très long terme néfaste pour le corps, qu'elles soient proposées par des professionnelles du sport ou des amateurs.

Qui suis-je pour me permetre de dire ça ? Pas un medecin, ni un kiné, mais un sportif depuis de très longues années.

Ayant pratiquer différents sports comme le roller, 7 ans arts martiaux, du badminton, de la course à pieds et bien évidemment la randonnée, j'ai pu étudier divers techniques d'échauffements. Ce qui ne m'a pas empèché de me blesser. Toutefois, grâce à ces nombreuses blessures, le recul et les discutions nombreuses que j'ai eu avec des médecins généralistes et du sports, des kinés généralistes et sportifs et des chirurgiens, la majorité des échauffements réalisés en club sont néastes pour votre corps. Je m'en suis également rendu compte le jour ou j'ai passé le premier niveau d"entraineur au Badminton avec la FFBAD (Fédération Française de Badminton) lorsque j'étais encore en région parisienne. L'apprentissage de l'échauffement  pour la pratique du badminon par la FFBAD était complêtement nouveau et m'était au oubliette les échauffements traditionnels.

 

Faut-il s'échauffé pour une randonnée ?

Bien sur que c'est un  plus de le faire mais ce n'est pas une obligation et une necessité.

Pourquoi s'echauffe t-on ? C'est pour permettre de chauffer vos muscles et tendons afin de ne pas se faire de claquage et leurs permettrent de faire leurs travails au moment voulu. 

Lorsque qu'une personne prend sa voiture ou sa moto pour aller à son point de départ pour sa randonnée, ne croyez-vous pas que votre corps est chaud ? Du fait que vous tournez le volant et que vous changer vos vitesses, les épaules, bras et poignets sont échauffés ainsi que vos chevilles et genoux lors des appuis répétés sur les pédales. Pourquoi dans ce cas faire un échauffements de vos articulations si vous ne tarder pas sur le parking ? Bien sur  que l'on peut se sentir comme ankilosé quand on fait une longue route mais cela n'empêche pas que les articulations sont déjà bien chaudes. il vous suffit alors de marcher tranquillement 30 mn avant de prendre votre allure normale. Pour une personnes qui prend des transports en communs ou qui part directement de chez lui, pourquoi ne pas marcher 30 mn tranquillement pour s'échauffer ? 

Les seuls moments ou je préconise éventuellement un chauffement pour vraiment pas se blesser :

 

- si vous débuter immédiatement par un fort dénivéler,

- si vous avez bivouaqué et que le temps est vraiment très froid ou/et très humide. 

 

Pour le reste, vous pouvez faire comme je l'ai dis précedemment. Je ne me suis jamais échauffé pour une randonnée alors que je marche depuis mes 8 ans et je ne me suis jamais blessé (pour la pratique de la randonnée) mais... Attention, dans ce cas respectez bien les 30 mn de marche tranquille avant de partir sur une allure plus soutenue pour que votre corps s'échauffe par lui même. Si vous respectez celà vous ne devez pas vous faire de blessure dû à un manque d'échauffement.

Comment faire son échauffement ?

Oublier définitivement les échauffements que l'on vous a appris à l'école et que malheureusement beaucoup de clubs de sport (tous sports confondus) ou certaines salles de musculation pratique encore. 

Je veux parler évidemment de la sale mani qui consiste à faire tournoyer ses poignets, ses coudes, ses épaules, ses chevilles ou genoux... pour échauffer vos articulations.

Ils faut absolument bannir cette méthode archaîque qui date des années 1950.

En continuant ses méthodes, on effrite prématurément les os des articulations. Nos articulations sont en permanence sollicité quand on marche, on s'asseoit, ou que l'on s'acrouppit... Si en plus vous faites régulièrement des échauffements qui les sollicites autant, je leur donne pas chère une fois que vous aurez atteind l'age de la retraite (voir bien plutôt pour certaines personnes). Ce qui peut signifier pour certain, de ne plus pouvoir faire d'activités physiques ou de se faire opérer. Pourquoi en arrivé à  ces extrêmes ? Ils existent pourtant des méthodes dites "douces" pour nos articulations. Pourquoi continue t-on à apprendre ses méthodes archaïques ?

J'ai maintenant 50 ans, la méthode dites douce, je l'ai découverte quand j'avais 24 ans en pratiquant le badminton et elle n'était pas nouvelle.


Je vais maintenant vous illustrer mes propos par plusieurs vidéos. Une concernera la méthode qu'il ne faut pas utiliser et qu'il faut bannir des échauffements si vous voulez préservez votre corps. Les autres, vous montreront plusieurs méthodes que l'on peut utiliser en toute tranquillité sans vous martyriser.

Commençons par la vidéo ou la méthode est à bannir. Je vous présente donc la vidéo d'échauffement de Dimitri Elledge. Je n'ai rien contre cette personne et bien au contraire. J'aime beaucoup sa chaîne Youtube que je suis depuis maintenant des mois, mais quand il a fait cette échauffement, je lui est laissé un commentaire pour lui dire ce que j'en pensais. Donc je vous recommande grandement sa chaîne : https://www.youtube.com/user/TheCoolVidsbyMasterE.

Je suis contre cette vidéo et cette méthode pour les raisons que je vous ai donnée mais pour le reste je nai rien à dire.

Encore une dernière petite critique sur cette vidéo. Pourquoi balancer ces jambes d'avant en arrière pour un échauffement aussi violement si ton corps est froid ? On risque de se faire un claquage et de ne pas pouvoir faire au final sa randonnée.


Passons maintenant aux méthodes dites douces. Vous allez voir différentes méthodes parmi tant d'autres pour vous échauffer en douceur.

Ces vidéos illustrent bien comment échauffer votre corps en douceur pour vos articulations.

La dernier vidéo est présenté par Alexandre Auffret kinésithérapeute, ostéopathe et coach sportif. 

Bien sûr, il en existe bien d'autre. A vous maintenant de changer vos habitudes et de passer aux méthodes douces afin de vous préserver le plus longtemps pour vous permettre de randonnée sans souffrance dans l'avenir.

Parlez en dans votre entourage, entre randonneurs, entre collègues, et peut-être qu'au final nous arriverons à faire bouger les mentalités et faire qu'à l'avenir nos enfants puissent enfin apprendre dès l'école et les différents clubs ses méthodes douces.

[Chaussures basses ou montantes ?]

Une fois n'est pas coutume,  je ne vais pas faire d'article dessus mais vous mettre à disposition cette vidéo de David Blondeau. Un très bon résumé de son expérience de randonneur.

Bonne visualisation. 

Vous pouvez également retrouver mon article sur [les chaussures] dans l'onglet "Le matériel".

 

Pour retrouver David Blondeau son site est : http://lebanquierrandonneur.fr/.

Sa chaîne YouTube est accessible sur ce lien : https://www.youtube.com/c/DavidBlondeau?sub_confirmation=1.

L'auteur est également sur les réseaux sociaux sur Facebook et Instagram : 

https://www.facebook.com/LeBanquierRandonneur/

https://instagram.com/lebanquierrandonneur?igshid=qr7c7ujbwwo9.

Vous pouvez également retrouvez ses formations dans la section "Formations".

[Comment se repérer en randonnée ?]

Il existe en france 3 types de signalisations et un symbole reconnues en France.

Vous avez du les voir au moins une fois dans votre vie sans pour autant savoir à ce qu'ils se rapportaient (en ville, dans un village, dans une clairière, dans un bois, en forêt ou en montagne).

 

Les trois premières sont des balises de couleurs qui vous donne la direction, l'autre est un symbole pour des pèlerins du monde entier.

 

La FFRandonnnée (Fédération Française de Randonnée) a créé, officialisé et balisé dans toute la France ses chemins comme suit :

   Le GR® : itinéraire de grande randonnée, en ligne ou en boucle homologué par la FFRandonnée.

Il est balisé en blanc et rouge.

Il permet de découvrir, en randonnée itinérante, un territoire ou une région (qu’elle soit administrative, géographique, historique, culturelle ou autre).

 

    Lorsqu'il demeure au sein d'une même entité géographique, il peut être appelé GR® de Pays. Dans ce cas, il est balisé en jaune et rouge.

 

    Le PR® : itinéraire linéaire ou en boucle d’une durée égale ou inférieure à la journée.

Il est balisé conformément à la Charte Officielle du Balisage et de la Signalisation. Il est identifié par un numéro et un nom qui succinctement qualifie l’itinéraire (géographie, histoire, patrimoine).

Il peut être proposé seul ou en réseau de boucles, à dimension variable, adaptés aux pratiques des différents publics. Dans le cadre d’un réseau de boucles, chacune sera identifiée séparément soit par une appellation, soit par un numéro.

 

Sur le terrain, le jalonnement des itinéraires consiste en marques de balisage réalisées par différents procédés : peinture, autocollants, plaques PVC ou alu sur jalon, poteau directionnel… et sur différents supports : rochers, arbres, murs, les poteaux... Leur fréquence est fonction du terrain.

Le balisage et la signalisation des itinéraires de randonnée pédestre sont régis par une charte officielle. Cette Charte apporte une cohérence sur tout le territoire et garantit la qualité des matériaux et des procédés de fabrication (respect de l’environnement des sentiers, durabilité des matériaux et des couleurs utilisés, etc.).

Il a été ainsi créé 90 000 km de sentiers de Grande Randonnée (GR® et GR® de Pays) auxquels s'ajoutent 90 000 km d'itinéraires de Promenade et Randonnée, soit 180 000 km reconnus et entretenus par près de 8 000 baliseurs bénévoles de la Fédération. 

Pour le quatrième symbole, reconnu par la fédération de randonnée pédestre pour ces chemins principaux qui assure le repérage, le balisage et l'entretien. Je veux parler des chemins de Saint-Jacques de Compostelle. 

Pour les nombreux autres chemins, ils sont effectués et entretenus par des bénévoles, des associations locales, parfois des chantiers d'insertion. Certains chemins peuvent présenter par endroits deux voire trois signalétiques différentes.

Le balisage des itinéraires vers Saint-Jacques de Compostelle est inégal et la signalétique utilisée est variable d'une région à une autre. Le logo de la coquille européenne de l'Itinéraire Culturel du Conseil de l'Europe permet d'homogénéiser le balisage des itinéraires pédestres vers Compostelle au niveau européen.

Certains itinéraires non reconnus comme des sentiers de Grande Randonnée sont néanmoins balisés et entretenus par des associations. Et parfois, des itinéraires reconnus comme des GR® sont raccourcis par les associations jacquaires, qui proposent un tracé plus direct, balisé différemment du GR®.

Dans les deux cas, les balisages sont constitués par des coquilles, par un marquage de flèches jaunes, ou encore par un marquage de peinture jaune et bleu. Ils ne sont pas toujours bien entretenus.

Les autres couleurs.

On trouve des balises de couleur bleue, rouge, verte, j’en passe et des meilleures, oui ça peut arriver en effet. Quelques villages gaulois dispersés en France balisent en effet encore selon leurs propres règles, échappant à la normalisation du réseau prévue par le Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (le fameux PDIPR). On se retrouve donc vite avec des randonnées multicolores, dotées d’un balisage à la qualité aléatoire et à l’entretien qui l’est tout autant. Méfiance donc : se renseigner auprès de l’office de tourisme concerné qui dispose probablement d’une fiche rando associée. Toutefois, signalons que de plus en plus de villes développent leur réseau bien entretenus, bien balisé et avec des panneaux explicatives (même si les couleurs ne sont pas respectées). 

Retrouvez Suzanne sur sa chaine video Youtube "L'instant Vagabond"

[Choisir son matelas]

II existe 4 différents types de matelas que l'on peut choisir selon la matière, le type, le confort recherché et la duré de votre bivouac. Selon l'activité et le temps passé en bivouac vous n'allez pas faire le même choix. Certaine personne on plusieurs matelas, en fonction des saisons, de la longueur du trek ... mais cela à un coup. Pour voir les différents matelas reportez-vous à l'article "Matelas".

Que faut-il regarder lorsque l’on compare les matelas de bivouac entre eux ?

 

1 - Le poids

Ce critère est certainement l’un des plus comparé entre les matelas. En effet, en autonomie, lorsque l’on porte toutes ses affaires dans son sac à dos (tente, sac de couchage, matelas, réchaud, popote etc…), chaque gramme compte. Plus on est léger, mieux se porte notre dos. Si par contre vous portez le matelas sur une mule ou un Yak, sur un Kayak ou un vélo/voyage, le poids sera moins déterminant et encore.

 

2 - L’épaisseur

L’épaisseur du matelas permet d’avoir une bonne idée de son confort.

Un matelas de 2,5 cm une fois gonflé (à fond) donnera l’impression d’une planche molle. Un matelas de 5 cm apportera du confort. Un matelas de 11 cm sera aussi confortable que votre lit.

 

3 - Les dimensions

La largeur de 51 cm en moyenne ( 20 pouces) est devenue la norme. Certaines tentes 2 places font 101 cm pile de largeur.

Mais certains matelas dit « Wide » sont plus larges (64 cm= 25 Pouces) pour plus de confort quand on dort sur le ventre bras écartés par exemple ou que l’on est large d’épaule (grimpeur, kayakiste etc…).

La longueur : 120 cm pour les modèles « SHORT » (on pose alors ses pieds sur un sac à dos vide), 168 cm pour les modèles dit « WOMEN », 183 cm étant le modèle standard dit « REGULAR » ou 198 cm dit « LONG » pour les grands gabarits.

 

4 - Le volume plié

Un matelas de Ø 13 x 50 cm sera forcément beaucoup plus encombrant qu’un modèle en Ø 10 x 19 cm qui se glissera facilement à l’intérieur du sac. Vérifiez bien avant l’achat la taille de celui-ci. Si elle n’est pas renseignée sur la fiche produit, le volume risque d’être impressionnant à réception.

 

5 - Le Denier du tissu

Un matelas en 7 D = 7 deniers sera 3 x plus fin et fragile qu’un matelas en 20 D = 20 deniers et 10 x plus fin et fragile qu’un tissu en 70 D = 70 deniers. Dans tous les cas, s’il s’agit d’un matelas gonflant, aucun ne résistera à une épine de cactée d’Amérique du Sud. Prévoyez, en voyages, pour tous ces modèles, d’avoir toujours un kit de réparation sur le terrain. Certains matelas ont des Deniers différentiés dessus/dessous. On n’abîme et use que très peu le tissu du dessus, vérifiez donc surtout le Denier de la face inférieure du matelas.

 

6 - La matière

En plus du « Denier » qui donne une idée de résistance du tissu, regardez la composition du matelas. Par exemple, on sait que le polyester est plus léger mais plus fragile que le Polyamide (Nylon). Vérifiez aussi si le tissu possède ou non une enduction Polyuréthane ou si le tissage est de type Ripstop ou mini Ripstop qui lui apporteront plus de résistance à l’abrasion et aux frottements.

 

7 - La R-Value

La R-Value est un élément fondamental qui permet de comparer l’isolation réelle de chaque matelas. Jusqu’en 2019, elle était calculée et exprimée que par certains fabricants utilisant des techniques et protocoles de test différents. A partir de 2020, tous les matelas seront testés selon le même protocole défini par l’ASTM sous la norme F3340-18. Tous les matelas pourront ainsi être comparés avec le même type de R-Value.

Pour faire simple, la R-Value indique la plage d’utilisation par saisons et par température :

R-value entre 0 et 2 : saison chaude (conditions estivale)

R-value entre 2 et 3 : 3 saisons (du printemps à l’automne)

R-value entre 3 et 4 : 4 saisons (les plus polyvalents sauf froid extrême)

R-value entre 4.5 et 8 : Températures extrêmement basses (Haute Altitude, Glaciers, Grand Nord…) pour les expéditions et dormir sur la neige…

Les R-value peuvent s’additionner. Il y a également la même différence entre deux matelas de R-Value 2 et 4 en terme d’isolation qu’entre deux matelas de R-Value 4 et de 6.

 

Article récupéré sur le site "Montania" et adapté pour Hello rando.

Vidéo de "Monsieur Matos" que vous retrouvez sur son excellente chaîne Youtube. Cliquez sur "Monsieur Matospour y découvrir la chaîne.

[Réparer un matelas gonflabe sans la colle du kit]

Qui n'a jamais eu un trou dans un matelas gonflabe ? Seulement, il peut arriver qu'en sortant votre colle du kit de réparation, qu'elle soit sèche. La colle est dans ce cas inutilisable !

Sur la chaine Youtube "Besoin d'Aventure" ou sur le site http://www.besoindaventure.fr, on vous démontre qu'une colle néoprène classique fonctionne très bien pour la réparation, sans vous ruiner à acheter un nouveau kit.

Le test à été effectué sur un matelas de type THERMAREST.

A vous de juger !

[Gore-Tex ! c'est quoi ?]

Vous avez tous, soit lu Gore-Tex sur des vêtements ou des chaussures, soit déjà entendu ce terme. C'est un terme très répandu dans le monde du outdoor. Pour autant, savez-vous ce que c'est et à quoi il sert ?

Une très bonne vidéo de Monsieur Matos qui vous dit tout sur le Gore-Tex.

Une vidéo de la chaine Youtude Monsieur Matos.